LES PLANTES PEUVENT-ELLES NOUS SAUVER?

La biosphère, dont dépend l’humanité toute entière, est altérée dans une mesure inégalée à toutes les échelles spatiales. Alors que les activités humaines n’ont jamais été aussi importantes, la biodiversité s’appauvrit rapidement et il est aujourd’hui vital d’œuvrer à sa sauvegarde. 

La nature s’intègre dans un système symbiotique dans lequel les événements naturels et les êtres vivants s’interconnectent et sont interdépendants. Si l’un des maillons de la biosphère venait à céder, c’est toute la vie sur terre qui en serait affectée.

C’est le cas des insectes pollinisateurs dont l’importance va bien au-delà de ce que l’on pourrait s’imaginer.         

RÔLE DES INSECTES POLLINISATEURS

En 30 ans ce serait près de 80% de la biomasse des insectes qui aurait disparu en Europe, principalement dû à l’usage massif des pesticides, des pratiques agricoles intensives et de l’urbanisation galopante. Ces données, à peine croyables, menacent directement notre autonomie alimentaire.

Pourquoi? Car les pollinisateurs (abeilles, guêpes, papillons, bourdons…) dont le déclin est vertigineux, permettent la fructification de 80% des espèces végétales en transportant le pollen d’une fleur à l’autre. Ces dernières produisent des graines assurant alors leur fécondation. 

Selon le rapport de l’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques publié par l’IPBES “plus de 75% des cultures alimentaires mondiales, qui comprennent des fruits et légumes et quelques-unes des principales cultures commerciales, telles que le café, le cacao et les amandes, reposent sur la pollinisation animale.”

Les prairies se font de plus en rares et sont remplacées par du béton, les quelques jardins et parcs urbains sont pour la plupart tondus et soumis à la main de l’homme par souci d’esthétisme. 

Les ressources alimentaires de nos amis les butineurs se font rares et il n’est donc pas surprenant que leurs populations disparaissent les unes après les autres.

LA DIVERSITÉ AU SECOURS DE NOTRE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Aujourd’hui le constat est sans appel : un espace vert, pour qu’il soit sain et utile se doit d’être diversifié et riche! 

Nos lopins de terre et nos balcons doivent redevenir de véritables écosystèmes où la vie peut suivre son cours dans une dynamique d’échanges et d’interdépendance entre espèces animales et végétales.

Nos ressources anthropiques (technologies, institutions, infrastructures) ne nous permettront jamais de remplacer la fonction essentielle de la nature, et plus particulièrement des pollinisateurs.  

Il serait ainsi dérisoire de fantasmer un techno-solutionnisme qui ne ferait que retarder le passage à l’action. 

Il est temps de laisser à ces petites bêtes des lieux de vie de (re)fleurir et de (ré)ensauvager nos espaces de vie!

En France, près de 8 foyers sur 10 possèdent une zone de jardinage (pleine terre ou pots), ce qui représenterait plus d’un million d’hectares en tout !

Chez Ecowhat, cette thématique nous touche particulièrement et il nous tenait à cœur de contribuer à notre échelle à la cause des pollinisateurs. Voilà pourquoi chez Ecowhat nous avons mis en place un partenariat avec Papier Ensemencé

C’est une entreprise française, sociale et solidaire, qui propose des supports et packaging en papier et/ou carton biodégradables contenant des graines de plantes sauvages sans pesticides.

Papier Ensemencé produit les notices contenues dans nos Whatbox. 

Ainsi acheter un kit hydro-économe c'est aussi se donner la possibilité de planter et de (ré)ensauvager un espace vert.

Pourquoi les fleurs mellifères ? Car ce sont les plantes adorées des butineurs et sont utilisées par les abeilles pour fabriquer le miel. Leur grand avantage est qu’elles poussent partout : jardin, parcs, prairies, balcon, potager…  

Parmi les plantes mellifères les plus répandues, on retrouve : la lavande, le thym, la coriandre, la jacinthe, le coquelicot, la bourrache, le fenouil, la sauge, la capucine, le lys… Il existe une grande quantité d’autres espèces. 

Si vous aussi, vous désirez donner un coup de pouce aux gardiens de notre souveraineté alimentaire, le meilleur moyen (après le vote) est de mettre les mains dans la terre!

Ce jeudi 15 juin, l’Union européenne a commencé à voter une proposition de loi sur la restauration de nos écosystèmes, mais celle-ci est passée à 50% pour et 50% contre. Le vote final de la proposition de loi aura lieu le 27 juin. Nous attendons beaucoup de cette proposition de lois et nous espérons que les pays européens seront contraints, non pas seulement à protéger nos terres, mais également à réparer les dégats qui ont été commis

Il en va de notre sécurité alimentaire!

Nous devons tout à la nature, peut-être pouvons-nous lui donner un peu en retour?